Électrolyse, Nouvelles

M. Clément Beaumont et l’électroépilation : naissance d’une vocation

2019-10-23

Dans notre dernier article, nous avons effectué un petit tour d’horizon des 30 dernières années d’APILUS, la marque-phare de notre compagnie. Mais avant APILUS, il y a une toute autre histoire à raconter. Car cet esprit d’innovation, d’où vient-il, justement?

Aux origines

Pour ceux qui travaillent dans l’industrie de l’épilation, et en particulier dans le monde de l’électrolyse, le nom de Clément Beaumont fait autorité. Aussi, nombreux sont ceux qui se demandent ce qui poussa cet homme à se passionner pour l’électroépilation. Cette vocation, comme c’est le cas bien souvent, est le fruit d’un concours de circonstance. À la recherche d’opportunités d’affaires, M. Beaumont (avec son partenaire M. Denis Bourgault), décide de racheter Dectronique, une compagnie de Québec spécialisée dans la fabrication d’appareils d’électrolyse. Suite à une étude de marché, les deux hommes saisissent d’emblée le potentiel de croissance que représente le développement de machines d’électrolyse informatisées. Nous sommes après tout en 1984 – c’est le début de l’ère des micro-ordinateurs, qui vont bientôt révolutionner notre quotidien. M. Beaumont, diplômé en électronique (et surtout féru de nouvelles technologies) est là en terrain connu. Les deux hommes se donnent les moyens de leurs ambitions en s’entourant d’une équipe d’ingénieurs chevronnés. Ceci leur permet de commencer à réaliser leur vision dès la fin de la décennie avec la sortie de l’Électropil, le premier appareil d’électrolyse informatisé APILUS.

Place à la recherche fondamentale

Par le biais de leur travail, et en vue d’une expansion à l’international, il apparaît clair aux deux investisseurs que le développement de technologies futures doit s’appuyer sur deux axes : l’un scientifico-médical, et l’autre éducatif. Dans un premier temps, il convient de donner ses lettres de noblesse à l’électrolyse en favorisant la recherche fondamentale dans le domaine au niveau médical. M. Beaumont commande donc deux études, (2005 et 2013), en partenariat avec l’Université Laval et le Centre de Recherche Scientifique LOEX. Il cherche à mieux comprendre les mécanismes qui sous-tendent la repousse du poil pour développer de nouveaux outils, tels les filaments d’électrolyse isolés, qui, de concert avec des technologies toujours plus sophistiquées, permettent d’augmenter la performance des traitements d’épilation définitive. C’est aussi l’occasion de s’assurer que le travail s’appuie sur des bases empiriques et vérifiables. Une telle validation scientifique est précieuse, surtout dans un marché comme celui de l’esthétique, où la surenchère est souvent au rendez-vous!

L’Académie Dectro, pour permettre à la profession de s’épanouir

Dans un deuxième temps, M. Beaumont a rapidement vu qu’il était urgent d’équiper la profession d’une structure éducative de haut niveau, non seulement pour offrir aux professionnelles une plateforme de formation continue, mais aussi pour former convenablement la relève. C’est dans cet esprit que l’Académie Dectro voit le jour en 1991. Grâce à l’Académie, la profession d’électrolyste dispose enfin d’un support académique à la hauteur.

Une passion féconde

Parfois, la passion nous surprend dans le détour. Ainsi en est-il de M. Clément Beaumont et de l’électrolyse. En découvrant combien l’informatique pouvait apporter à l’électroépilation, il a entamé une grande aventure, qui s’écrit encore aujourd’hui. C’est cette aventure qui le pousse encore, et nous à travers lui, à repousser toujours les limites de l’électrolyse, pour des traitements d’épilation définitive toujours plus accessibles, efficaces et confortables.

 

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